- EAN13
- 9782251446622
- ISBN
- 978-2-251-44662-2
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 15/03/2017
- Collection
- Sagesses médiévales
- Nombre de pages
- 320
- Dimensions
- 21 x 13,5 x 2,3 cm
- Poids
- 376 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La Chasse de la sagesse
et autres œuvres de philosophie tardive
Nicolas De Cues
Les Belles Lettres
Sagesses médiévales
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Écrit à la réception de Diogène Laerce, la Chasse de la sagesse constitue le testament philosophique de Nicolas de Cues. Iprésente le stade ultime de développement de sa recherche philosophique et récapitule l’ensemble de son œuvre. Les textes de la philosophie tardive ici traduits constituent en outre l’ensemble de la réflexion cusaine sur le posse (pouvoir).
Nicolas de Cues (1401-1464) marqua de son empreinte la pensée européenne, de la Renaissance à l’époque moderne.
Lecteur assidu de la tradition philosophique de l’Antiquité et du Moyen Âge, curieux de science, de médecine et des arts, Nicolas de Cues rédigea notamment La Docte Ignorance, Les Conjectures, La Pensée, La Paix de la foi et La Vision de Dieu.
Nous proposons ici un ensemble cohérent et très largement annoté de textes de la philosophie tardive du Cusain : Le Dialogue à trois sur le Pouvoir-est, La Chasse de la sagesse, Le Compendium et La Cime de la contemplation.
Avec l’invention du néologisme pouvoir-est, Nicolas de Cues développe une philosophie du pouvoir et de la puissance qui lui permet de résoudre, tant d’un point de vue ontologique que gnoséologique, les difficultés nées de ses thèses infinitistes antérieures. Il cherche à éviter l’aporie aristotélicienne entre l’infinité du possible, requise par la toute puissance de Dieu, et l’actualité finie de la création. La puissance divine se révèle successivement comme pouvoir-est, pouvoir-faire et pouvoir-même. Nicolas de Cues initie ainsi une métaphysique de l’expression qui trouve son plein essor chez Giordano Bruno qui le copie abondamment, puis chez Spinoza et Leibniz.
Rédigée à la lecture de Diogène Laërce, La Chasse de la sagesse, véritable testament philosophique, permet en outre de ressaisir l’ensemble des principales intentions du Cusain : sa conception augustinienne de la philosophie comme recherche et théorie de l’unité, sa doctrine de la participation à l’un, le dernier développement de son principe de la coïncidence des opposés, un dernier infléchissement de sa pensée de l’intellect, et sa compréhension de la nomination.
Nicolas de Cues (1401-1464) marqua de son empreinte la pensée européenne, de la Renaissance à l’époque moderne.
Lecteur assidu de la tradition philosophique de l’Antiquité et du Moyen Âge, curieux de science, de médecine et des arts, Nicolas de Cues rédigea notamment La Docte Ignorance, Les Conjectures, La Pensée, La Paix de la foi et La Vision de Dieu.
Nous proposons ici un ensemble cohérent et très largement annoté de textes de la philosophie tardive du Cusain : Le Dialogue à trois sur le Pouvoir-est, La Chasse de la sagesse, Le Compendium et La Cime de la contemplation.
Avec l’invention du néologisme pouvoir-est, Nicolas de Cues développe une philosophie du pouvoir et de la puissance qui lui permet de résoudre, tant d’un point de vue ontologique que gnoséologique, les difficultés nées de ses thèses infinitistes antérieures. Il cherche à éviter l’aporie aristotélicienne entre l’infinité du possible, requise par la toute puissance de Dieu, et l’actualité finie de la création. La puissance divine se révèle successivement comme pouvoir-est, pouvoir-faire et pouvoir-même. Nicolas de Cues initie ainsi une métaphysique de l’expression qui trouve son plein essor chez Giordano Bruno qui le copie abondamment, puis chez Spinoza et Leibniz.
Rédigée à la lecture de Diogène Laërce, La Chasse de la sagesse, véritable testament philosophique, permet en outre de ressaisir l’ensemble des principales intentions du Cusain : sa conception augustinienne de la philosophie comme recherche et théorie de l’unité, sa doctrine de la participation à l’un, le dernier développement de son principe de la coïncidence des opposés, un dernier infléchissement de sa pensée de l’intellect, et sa compréhension de la nomination.
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