Les femmes et le sexe dans la Rome antique
EAN13
9791021026742
ISBN
979-10-210-2674-2
Éditeur
Tallandier
Date de publication
Collection
Texto
Nombre de pages
400
Dimensions
18 x 12,2 x 2,3 cm
Poids
306 g
Fiches UNIMARC
S'identifier

Les femmes et le sexe dans la Rome antique

De

Tallandier

Texto

Indisponible
Dans une épigramme adressée à sa femme, Martial écrivait : « Je veux bien que tu sois une Lucrèce pendant le jour tout entier, mais c’est une Laïs qu’il me faut la nuit. » Ce vers décrit tout le paradoxe de l’érotisme féminin dans l’Antiquité romaine.
Comme une même femme ne pouvait pas être tout à la fois le parangon
de la chasteté et une amante dépravée, Virginie Girod montre que les
femmes furent classées en catégories et comment leur statut social
encadrait leur vie sexuelle en fonction de règles morales établies par les
mythes politiques romains et par la religion.
La femme mariée, la matrone, se trouvait cantonnée dans un rôle reproducteur dénué de sensualité. C’était aux prostituées (esclaves, affranchies ou plus rarement libres) qu’il incombait de distraire sexuellement les hommes.
Alors, le corps féminin érotique et le corps féminin reproducteur étaient-ils deux choses résolument différentes ? Comment les femmes vivaient-elles la sexualité au quotidien ? Quelles pratiques étaient autorisées ou non et pour qui ? Les grandes figures féminines de l’Empire telles que Messaline ou Agrippine la Jeune étaient-elles représentatives
de la vie quotidienne de toutes les Romaines ?
Finalement, les Romains étaient-ils des débauchés prêts à toutes les transgressions pour leur plaisir ou ont-ils posé les jalons des normes qui ont régi, des siècles durant, la sexualité occidentale ?
À l’aide d’une documentation considérable, Virginie Girod répond à ces questions pour apporter une nouvelle réflexion sur la condition de la femme romaine.
S'identifier pour envoyer des commentaires.