- EAN13
- 9782070240210
- ISBN
- 978-2-07-024021-0
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 14/03/1983
- Collection
- La Suite des Temps (3)
- Nombre de pages
- 312
- Dimensions
- 22,5 x 14 x 2 cm
- Poids
- 340 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Ce troisième et dernier volume de la célèbre Histoire de l'Europe est resté inédit jusqu'à ce jour. Emmanuel Berl y peint une crise qui débute vers 1740. L'équilibre de l'Europe classique va être détruit. Le triomphe de la raison s'accompagne de la croissance de l'État. La révolte féodale, la fin de la monarchie absolue, l'avenement du libéralisme démocratique sont autant de signes que désormais l'État ne semble plus fait pour la Nation, mais la Nation pour l'État. Emmanuel Berl poursuit avec la Première République et le 18-Brumaire.
L'État est devenu dictatorial. Succédant à vingt-trois années de guerre, le congrès de Vienne traite l'Europe comme une grande malade et instaure le «concert européen» qui va assurer la paix pour cinquante ans. Mais lorsque les émeutiers de 1848 brûlent l'hôtel de
Metternich, à Vienne, c'en est fait de l'Europe dynastique. L'Europe «nationalitaire» commence. La nouvelle crise révolutionnaire, le progrès mécanique, et jusqu'aux idéologues, vont assurer la toute-puissance de l'État, sa dictature. Mais chaque renforcement des États occidentaux, des empires qu'ils construisent, coïncide en fait avec le déclin de l'Europe et la montée d'autres parties du monde. C'est que, de tout temps, montre Emmanuel Berl, «l'Europe paraît éprouver une sorte de répulsion envers l'unité». Analyse pessimiste qui mérite
toujours d'être méditée.
Avec douze cartes
L'État est devenu dictatorial. Succédant à vingt-trois années de guerre, le congrès de Vienne traite l'Europe comme une grande malade et instaure le «concert européen» qui va assurer la paix pour cinquante ans. Mais lorsque les émeutiers de 1848 brûlent l'hôtel de
Metternich, à Vienne, c'en est fait de l'Europe dynastique. L'Europe «nationalitaire» commence. La nouvelle crise révolutionnaire, le progrès mécanique, et jusqu'aux idéologues, vont assurer la toute-puissance de l'État, sa dictature. Mais chaque renforcement des États occidentaux, des empires qu'ils construisent, coïncide en fait avec le déclin de l'Europe et la montée d'autres parties du monde. C'est que, de tout temps, montre Emmanuel Berl, «l'Europe paraît éprouver une sorte de répulsion envers l'unité». Analyse pessimiste qui mérite
toujours d'être méditée.
Avec douze cartes
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