Oeuvre poétique, 2, La Guerre civile (755-759), Œuvre poétique II
EAN13
9782251447490
ISBN
978-2-251-44749-0
Éditeur
Les Belles Lettres
Date de publication
Collection
Bibliothèque chinoise
Séries
Oeuvre poétique (2)
Nombre de pages
1020
Dimensions
19,3 x 12,5 x 5,1 cm
Poids
940 g
Langue
français
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2 - La Guerre civile (755-759)

Œuvre poétique II

Les Belles Lettres

Bibliothèque chinoise

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Ce second volume de l’intégrale de l’œuvre poétique de Du Fu, le plus grand poète chinois classique, livre la traduction commentée de 109 poèmes composés entre 755 et 759.
Ce volume de l’œuvre poétique de Du Fu (712-770) comprend 109 poèmes rédigés pendant la première phase de la guerre civile qui déchire l’Empire des Tang, du début de l’hiver 755 au début du printemps 759. Durant cette période, les deux capitales impériales, Luoyang et Chang’an, furent occupées et pillées par les forces rebelles du général An Lushan. L’empereur Xuanzong est contraint à la fuite en juillet 756, son départ provoquant l’effondrement du régime et la fin d’un âge d’or ; son fils, Suzong, prend les commandes de la résistance loyaliste et reconquiert la plaine centrale et les deux capitales en 757, au prix d’un lourd bilan humain. La rébellion se replie au nord et parvient à reconstituer ses forces, faute pour Suzong et son gouvernement d’avoir su profiter de leur avantage. En avril 759, l’armée impériale sera défaite à nouveau.
Du Fu chante sur un mode épique la chute de l’Empire, la désolation des défaites, la précarité des grands et des humbles, et l’espoir de la reconquête. Sa voix, que les épreuves personnellesmûrissent, est à la hauteur de l’Histoire qui se déroule sous ses yeux : plusieurs de ces textes sont devenus, au fil des siècles, des monuments comparables aux plus belles pages des tragédies de Shakespeare ou des épopées de Victor Hugo.
La restauration de l’ordre impérial en 758 n’apporte pas le réconfort attendu. Le sort s’acharne sur Du Fu qui est limogé de la Cour dans le cadre d’une purge qui touche ses protecteurs et ses collègues. Rétrogradé à un poste d’administrateur dans une préfecture, il constate l’écart entre son ambition politique et la réalité des désordres. Ses poèmes deviennent caustiques et dépressifs, car « quand le vent d’automne mugit dans le ravin, l’orchidée émeraude perd son fragile parfum … quand les honneurs l’emportent sur les mérites, au soir de la vie on connaît de sévères gelées ».
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