- EAN13
- 9782363082053
- ISBN
- 978-2-36308-205-3
- Éditeur
- Arléa
- Date de publication
- 10/2019
- Collection
- RET GRDS TEXTES
- Nombre de pages
- 920
- Dimensions
- 24,1 x 16,1 x 6,3 cm
- Poids
- 1280 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Au XVIe siècle, l’œuvre majeure de Rabelais (Gargantua, Pantagruel, Troisième Livre, Quatrième Livre et Cinquième Livre) a été publiée sur une durée d’environ trente ans, de Pantagruel (1532) à l’édition posthume du Cinquième Livre (1564).
L’édition Arléa se présente ici sous le titre Les Cinq Livres, auxquels fait suite, un très bref ouvrage, la Pantagruéline Pronostication, almanach humoristique parodiant les très nombreuses prophéties du temps (Nostradamus est un contemporain de Rabelais).
Arléa avait publié en 1999 une édition des seuls Gargantua et Pantagruel, «en français moderne», qui n’était qu’un remaniement de l’orthographe. Avec le temps, les lecteurs capables de lire la langue du XVIe siècle (même ainsi aménagée) étant de moins en moins nombreux, Les Cinq Livres présentés ici sont donc, cette fois, purement et simplement traduits (vocabulaire, syntaxe, ponctuation, disposition…), dans une unique et constante exigence : aboutir à un texte respectueux de la grammaire et du dictionnaire de notre temps, tout en respectant également la fidélité au texte original – fidélité qui n’exige en rien la littéralité.
Il s’agit donc d’un Rabelais rendu accessible aux non spécialistes, à tout lecteur diligent, qui permet de comprendre, grâce à l’intelligence du texte, pourquoi cette œuvre a traversé les siècles et s’est répandue dans tous les pays.
Rendre Rabelais accessible, c’est d’abord faire litière de tous les lieux communs qui empoisonnent l’image de ce moine, médecin et écrivain.
Aujourd’hui, en effet, l’épithète de «rabelaisien» n’évoque le plus souvent que banquets, libations, beuveries, ébriétés triviales, gaudrioles, chansons à boire et goinfreries… Or, une fois la lecture rendue plus fluide, la compréhension du texte devenue plus aisée, on découvre un homme bien loin de l’image qu’il a chez nombre de nos contemporains.
On connaît, certes, son érudition encyclopédique, ses talents de médecin qui, partout où il exerça, furent reconnus par ses pairs, sa curiosité universelle, sa haine des hypocrites de tout poil, son indépendance envers les autorités, sa foi «évangélique», rebelle aux dogmes, son humour, voire sa gaieté, mais on découvre en le lisant – et en le comprenant – des qualités autres, des qualités qui sont l’apanage des grands hommes de tous les temps : un pacifisme affirmé, un amour de l’humanité et, surtout, cette bonté sans laquelle, selon Montaigne, toute autre science est inutile à celui qui ne la possède pas.
Cette édition étant principalement destinée à des lecteurs peu familiers de la littérature de la Renaissance et de Rabelais en particulier, la traduction ne pouvait suffire ; c’est pourquoi le texte est accompagné de très nombreuses notes infrapaginales, concernant chaque emprunt de Rabelais (citation traduite avec précisions sur l’auteur et l’œuvre), chaque personnage célèbre (avec courte biographie).
L’édition Arléa se présente ici sous le titre Les Cinq Livres, auxquels fait suite, un très bref ouvrage, la Pantagruéline Pronostication, almanach humoristique parodiant les très nombreuses prophéties du temps (Nostradamus est un contemporain de Rabelais).
Arléa avait publié en 1999 une édition des seuls Gargantua et Pantagruel, «en français moderne», qui n’était qu’un remaniement de l’orthographe. Avec le temps, les lecteurs capables de lire la langue du XVIe siècle (même ainsi aménagée) étant de moins en moins nombreux, Les Cinq Livres présentés ici sont donc, cette fois, purement et simplement traduits (vocabulaire, syntaxe, ponctuation, disposition…), dans une unique et constante exigence : aboutir à un texte respectueux de la grammaire et du dictionnaire de notre temps, tout en respectant également la fidélité au texte original – fidélité qui n’exige en rien la littéralité.
Il s’agit donc d’un Rabelais rendu accessible aux non spécialistes, à tout lecteur diligent, qui permet de comprendre, grâce à l’intelligence du texte, pourquoi cette œuvre a traversé les siècles et s’est répandue dans tous les pays.
Rendre Rabelais accessible, c’est d’abord faire litière de tous les lieux communs qui empoisonnent l’image de ce moine, médecin et écrivain.
Aujourd’hui, en effet, l’épithète de «rabelaisien» n’évoque le plus souvent que banquets, libations, beuveries, ébriétés triviales, gaudrioles, chansons à boire et goinfreries… Or, une fois la lecture rendue plus fluide, la compréhension du texte devenue plus aisée, on découvre un homme bien loin de l’image qu’il a chez nombre de nos contemporains.
On connaît, certes, son érudition encyclopédique, ses talents de médecin qui, partout où il exerça, furent reconnus par ses pairs, sa curiosité universelle, sa haine des hypocrites de tout poil, son indépendance envers les autorités, sa foi «évangélique», rebelle aux dogmes, son humour, voire sa gaieté, mais on découvre en le lisant – et en le comprenant – des qualités autres, des qualités qui sont l’apanage des grands hommes de tous les temps : un pacifisme affirmé, un amour de l’humanité et, surtout, cette bonté sans laquelle, selon Montaigne, toute autre science est inutile à celui qui ne la possède pas.
Cette édition étant principalement destinée à des lecteurs peu familiers de la littérature de la Renaissance et de Rabelais en particulier, la traduction ne pouvait suffire ; c’est pourquoi le texte est accompagné de très nombreuses notes infrapaginales, concernant chaque emprunt de Rabelais (citation traduite avec précisions sur l’auteur et l’œuvre), chaque personnage célèbre (avec courte biographie).
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