- EAN13
- 9782221125410
- ISBN
- 978-2-221-12541-0
- Éditeur
- Robert Laffont
- Date de publication
- 16/12/2010
- Collection
- Pavillons Poche
- Nombre de pages
- 763
- Dimensions
- 18,4 x 12,3 x 4,5 cm
- Poids
- 480 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- russe
- Code dewey
- 850
- Fiches UNIMARC
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Le pavillon des cancéreux
De Alexandre Isaievitch Soljénitsyne
Traduit par Alfreda Aucouturier, Michel Aucouturier
Robert Laffont
Pavillons Poche
" Hors de l'expérience littéraire, nous n'avons pas accès à la souffrance des autres. " Alexandre Soljenitsyne
Le Pavillon des cancéreux, c'est le quotidien du bâtiment numéro treize de l'hôpital de Tachkent, celui où quelques hommes alités souffrent d'un mal que l'on dit incurable. En s'y installant, Roussanov, haut fonctionnaire du Parti, ne voit pas d'un bon œil d'être contraint de partager sa chambre avec des patients de moindre valeur comme Kostoglotov, un ancien prisonnier du Goulag. Mais, très vite, il va se rendre compte que tous les titres et passe-droit dont il usait dans la vie réelle ne lui serviront à rien. Il est mis dans la salle commune et doit se soumettre aux traitements. Comme les autres, il va vivre le combat de l'homme face à la vision de sa mort et son dénuement devant la vanité de sa vie passée. Dans cette salle d'hôpital, on vit de l'intérieur l'angoisse de chacun des sept personnages qui y sont enfermés, qu'on pourrait voir comme un échantillonnage de la société russe au moment dit du " dégel ", juste après la mort de Staline. Le lieu vit presque en autarcie, pourtant il est plein des bruits du monde et hanté par la guerre et le communisme. Au-delà des malades, on découvre peu à peu le personnel médical : Zoé, une jeune infirmière, Véra, le médecin, Lioudmila, la chirurgienne et la difficulté de leurs décisions, leur impuissance et leurs interrogations face à des traitements encore incertains.
Imaginé en 1955, rédigé dix ans plus tard, Le Pavillon des cancéreux est l'œuvre la plus accessible de Soljenitsyne, et sans conteste celle où il est le plus fidèle à la grande tradition du réalisme russe du XIXe siècle.
Le Pavillon des cancéreux, c'est le quotidien du bâtiment numéro treize de l'hôpital de Tachkent, celui où quelques hommes alités souffrent d'un mal que l'on dit incurable. En s'y installant, Roussanov, haut fonctionnaire du Parti, ne voit pas d'un bon œil d'être contraint de partager sa chambre avec des patients de moindre valeur comme Kostoglotov, un ancien prisonnier du Goulag. Mais, très vite, il va se rendre compte que tous les titres et passe-droit dont il usait dans la vie réelle ne lui serviront à rien. Il est mis dans la salle commune et doit se soumettre aux traitements. Comme les autres, il va vivre le combat de l'homme face à la vision de sa mort et son dénuement devant la vanité de sa vie passée. Dans cette salle d'hôpital, on vit de l'intérieur l'angoisse de chacun des sept personnages qui y sont enfermés, qu'on pourrait voir comme un échantillonnage de la société russe au moment dit du " dégel ", juste après la mort de Staline. Le lieu vit presque en autarcie, pourtant il est plein des bruits du monde et hanté par la guerre et le communisme. Au-delà des malades, on découvre peu à peu le personnel médical : Zoé, une jeune infirmière, Véra, le médecin, Lioudmila, la chirurgienne et la difficulté de leurs décisions, leur impuissance et leurs interrogations face à des traitements encore incertains.
Imaginé en 1955, rédigé dix ans plus tard, Le Pavillon des cancéreux est l'œuvre la plus accessible de Soljenitsyne, et sans conteste celle où il est le plus fidèle à la grande tradition du réalisme russe du XIXe siècle.
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