- EAN13
- 9782956842637
- ISBN
- 978-2-9568426-3-7
- Éditeur
- CIHAM
- Date de publication
- 25/03/2021
- Collection
- MONDES MEDIEVAU (1)
- Nombre de pages
- 338
- Dimensions
- 24,1 x 17,1 x 1,9 cm
- Poids
- 670 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Alleux et alleutiers
Propriété foncière, seigneurie et féodalité
Édité par Nicolas Carrier
Ciham
Mondes Medievau
Offres
-
35.00
Les questions de l’« alleu », de l’« alleutier », de leurs rapports avec la seigneurie et la féodalité sont étudiés à nouveaux frais dans la France, l’Italie et la Catalogne des Xe-XIIe siècles.
« Alleu » est l’un des termes les plus employés pour désigner la propriété foncière au Moyen Âge central. Quant à l’« alleutier », petit ou grand propriétaire libre, il est une figure traditionnelle de l’historiographie, classiquement opposée au vassal, au tenancier et au serf. Les auteurs de ce livre réévaluent les rapports de l’alleu avec la seigneurie et la féodalité dans la France, l’Italie et la Catalogne des Xe-XIIe siècles, c’est-à-dire avant la redécouverte du droit romain et la formation de la doctrine dite du « domaine divisé » qui a défini les droits respectifs des seigneurs et des tenanciers. Se distinguant de la tenure ou du fief, l’alleu désigne une terre librement conservable, transmissible et aliénable et, en ce sens, est bien une propriété foncière. Mais la propriété de ce temps doit être comprise comme relative, dépendante de la condition personnelle du propriétaire et de sa situation par rapport aux pouvoirs supérieurs ; ainsi peut être résolue l’apparente contradiction suivante : que l’alleu soit par excellence la terre du noble mais qu’il puisse pourtant appartenir à un serf.
« Alleu » est l’un des termes les plus employés pour désigner la propriété foncière au Moyen Âge central. Quant à l’« alleutier », petit ou grand propriétaire libre, il est une figure traditionnelle de l’historiographie, classiquement opposée au vassal, au tenancier et au serf. Les auteurs de ce livre réévaluent les rapports de l’alleu avec la seigneurie et la féodalité dans la France, l’Italie et la Catalogne des Xe-XIIe siècles, c’est-à-dire avant la redécouverte du droit romain et la formation de la doctrine dite du « domaine divisé » qui a défini les droits respectifs des seigneurs et des tenanciers. Se distinguant de la tenure ou du fief, l’alleu désigne une terre librement conservable, transmissible et aliénable et, en ce sens, est bien une propriété foncière. Mais la propriété de ce temps doit être comprise comme relative, dépendante de la condition personnelle du propriétaire et de sa situation par rapport aux pouvoirs supérieurs ; ainsi peut être résolue l’apparente contradiction suivante : que l’alleu soit par excellence la terre du noble mais qu’il puisse pourtant appartenir à un serf.
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
-
Nouveaux servages et société en Europe, (XIIIe-XXe siècle)Association d'histoire des sociétés rurales, Nicolas CarrierPresses universitaires de Rennes
-
Paysans des Alpes, Les communautés montagnardes au Moyen âgeNicolas Carrier, Fabrice MouthonPresses universitaires de Rennes18,00
-
Entre Genève et Mont-Blanc au XIVe siècle, Enquête et contre-enquête dans le faucigny delphinal de 1339Matthieu de La Corbière, Nicolas CarrierSHAG – Société d'Histoire et d'Archéologie de Genève