- EAN13
- 9782213026732
- ISBN
- 978-2-213-02673-2
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 04/09/1991
- Collection
- Littérature Française
- Nombre de pages
- 804
- Dimensions
- 23,5 x 15,3 x 4,1 cm
- Poids
- 1096 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 944.028
- Fiches UNIMARC
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L'Eglise et l'argent sous l'Ancien Régime
Les receveurs généraux du clergé de France aux XVIe-XVIIe siècles
De Claude Michaud
Fayard
Littérature Française
Offres
" Ce livre puissant et neuf conduit de l'Eglise à l'Etat par l'intermédiaire de l'argent et aboutit, en un mouvement naturel, à une série de portraits de grands hommes, dont les deux derniers touchent au chef-d'oeuvre, tant par le fond que par la forme.
" Son évidente originalité n'empêche pas cet ouvrage de s'insérer dans le grand mouvement de remise en perspective et d'approfondissement des XVIe et XVIIe siècles français, si difficiles à pénétrer sérieusement. (...)
" Ramené à une sorte de schéma, le thème de l'ouvrage offre une simplicité qu'on ose dire monacale. Dès François Ier, roi brillant et guerrier, la royauté est désargentée. Elle a donc l'idée de recourir à l'emprunt: elle imagine de " vendre des rentes ", mais par l'intermédiaire de l'Hôtel de Ville de Paris, qui inspire quelque confiance aux acheteurs. Las! fort vite, les descendants de ce roi multiplient les ventes de rentes, donc les emprunts, et se montrent parfaitement incapables de verser régulièrement lesdites rentes, et moins encore de les rembourser. Qui va le faire à sa place?
" La monarchie se tourne vers l'Eglise de France dont l'ostensible richesse est peu populaire et que menacent sérieusement les progrès de la Réforme. Et l'Eglise, résignée et quelque peu bousculée, s'incline: à partir de 1561, elle va soutenir la royauté en quelque sorte en se cotisant; puis, durant un bon quart de siècle, elle doit aliéner (c'est-à-dire vendre avec clause de rachat) une partie de ses biens, guignés par le tiers état et même par une partie de la noblesse. La terrible période des guerres de Religion achevée, le système, fort embrouillé _ surtout par nous _, se stabilise et s'institutionnalise. L'Eglise de France aidera le roi jusqu'en 1789 _ de moins en moins, on l'apprendra. Mais Claude Michaud, qui préfère le plus difficile, ne dépasse guère le début du XVIIIe siècle, sauf dans une rapide et fulgurante postface, qu'on fera bien de méditer. "
Pierre GOUBERT
Claude Michaud est ancien élève de l'Ecole normale supérieure de Saint-Cloud et professeur d'histoire moderne à l'université d'Orléans.
" Son évidente originalité n'empêche pas cet ouvrage de s'insérer dans le grand mouvement de remise en perspective et d'approfondissement des XVIe et XVIIe siècles français, si difficiles à pénétrer sérieusement. (...)
" Ramené à une sorte de schéma, le thème de l'ouvrage offre une simplicité qu'on ose dire monacale. Dès François Ier, roi brillant et guerrier, la royauté est désargentée. Elle a donc l'idée de recourir à l'emprunt: elle imagine de " vendre des rentes ", mais par l'intermédiaire de l'Hôtel de Ville de Paris, qui inspire quelque confiance aux acheteurs. Las! fort vite, les descendants de ce roi multiplient les ventes de rentes, donc les emprunts, et se montrent parfaitement incapables de verser régulièrement lesdites rentes, et moins encore de les rembourser. Qui va le faire à sa place?
" La monarchie se tourne vers l'Eglise de France dont l'ostensible richesse est peu populaire et que menacent sérieusement les progrès de la Réforme. Et l'Eglise, résignée et quelque peu bousculée, s'incline: à partir de 1561, elle va soutenir la royauté en quelque sorte en se cotisant; puis, durant un bon quart de siècle, elle doit aliéner (c'est-à-dire vendre avec clause de rachat) une partie de ses biens, guignés par le tiers état et même par une partie de la noblesse. La terrible période des guerres de Religion achevée, le système, fort embrouillé _ surtout par nous _, se stabilise et s'institutionnalise. L'Eglise de France aidera le roi jusqu'en 1789 _ de moins en moins, on l'apprendra. Mais Claude Michaud, qui préfère le plus difficile, ne dépasse guère le début du XVIIIe siècle, sauf dans une rapide et fulgurante postface, qu'on fera bien de méditer. "
Pierre GOUBERT
Claude Michaud est ancien élève de l'Ecole normale supérieure de Saint-Cloud et professeur d'histoire moderne à l'université d'Orléans.
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