- EAN13
- 9782251452937
- ISBN
- 978-2-251-45293-7
- Éditeur
- Belles Lettres
- Date de publication
- 13/05/2022
- Collection
- L'Âne d'or
- Nombre de pages
- 287
- Dimensions
- 21,5 x 15 x 1,5 cm
- Poids
- 388 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Fiches UNIMARC
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La genèse de l'écriture
De Denise Schmandt-Besserat
Traduit par Nathalie Ferron
Belles Lettres
L'Âne d'or
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Pour les civilisations antiques, l’écriture était un don divin. Les philosophes et les linguistes ont spéculé sur ses origines. À la fin du XXe siècle, des objets archéologiques ont permis de retracer l’évolution de pratiques aboutissant aux premières traces d’écriture en Mésopotamie. Bousculant le mythe et les certitudes savantes, leur étude a montré que les fonctions primordiales de l’écriture ne relèvent ni de la transmission, ni de la conservation du langage, mais de la gestion de biens.
La conception scientifique de la genèse de l’écriture découle des découvertes de Denise Schmandt-Besserat. Ce livre présente les preuves matérielles que sont les « jetons », examine leur évolution jusqu’à la transmission de leurs fonctions aux tablettes d’argile, puis analyse les implications socioéconomiques de ce processus multimillénaire, avant de restituer la classification des artefacts.
Cette démarche est comparable à celle d’André Leroi-Gourhan : elle introduit une problématique fondamentale dans le champ des études paléo-historiques en même temps qu’une méthode éclairant la relation entre une classe d’artefacts et l’évolution de l’humanité. Dans une postface inédite, Grégory Chambon fait le point sur les enjeux toujours actuels de cette œuvre fondatrice.
La conception scientifique de la genèse de l’écriture découle des découvertes de Denise Schmandt-Besserat. Ce livre présente les preuves matérielles que sont les « jetons », examine leur évolution jusqu’à la transmission de leurs fonctions aux tablettes d’argile, puis analyse les implications socioéconomiques de ce processus multimillénaire, avant de restituer la classification des artefacts.
Cette démarche est comparable à celle d’André Leroi-Gourhan : elle introduit une problématique fondamentale dans le champ des études paléo-historiques en même temps qu’une méthode éclairant la relation entre une classe d’artefacts et l’évolution de l’humanité. Dans une postface inédite, Grégory Chambon fait le point sur les enjeux toujours actuels de cette œuvre fondatrice.
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