- EAN13
- 9782379242700
- ISBN
- 978-2-37924-270-0
- Éditeur
- Presses Universitaires de Vincennes
- Date de publication
- 02/11/2022
- Collection
- LA PHILOSOPHIE
- Nombre de pages
- 288
- Dimensions
- 22,2 x 13,9 x 2,3 cm
- Poids
- 457 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Valère Novarina, le surgissement de l’inconnu
Laure Née
Presses Universitaires de Vincennes
La Philosophie
Offres
Novarina : le pari de l’inconnu ! Quel théâtre après Artaud, après Beckett ?
« La vie, oui à la vie ! »
Les écritures de la brûlure, de la parole entravée, du bonheur impossible occupent une large place dans la littérature contemporaine.En marge de ce courant crépusculaire, l’œuvre inclassable de Valère Novarina, sortie des gonds, en finit avec l’idée de fin et redonne de la légitimité à la santé, à la joie de parler, au rire.Du chaos peut naître quelque chose ? Quelles nouvelles formes pour témoigner de la présence ? La scène, délestée du fatras représentatif, est le foyer où créer au présent d’apparition, des débuts d’histoires, des fragments de vie, des questionnements philosophiques.La vitalité de la parole, sans aucune illusion idéaliste, sans déni de la part sombre de l’homme ni des épisodes tragiques de l’Histoire, fait surgir l’inconnu, ouvre à nouveau l’espace du possible, celui des commencements à perpétuité. Mouvement ininterrompu d’une parole libre allant vers la joie d’être au monde, fût-il chaotique.
Aucun repos dans cette œuvre démesurée, la manière novarinienne dote l’inquiétude de vertu. La folie d’une parole insurgée invente un théâtre sans terreur ni pitié, ni consolation. Un gai savoir.
« La vie, oui à la vie ! »
Les écritures de la brûlure, de la parole entravée, du bonheur impossible occupent une large place dans la littérature contemporaine.En marge de ce courant crépusculaire, l’œuvre inclassable de Valère Novarina, sortie des gonds, en finit avec l’idée de fin et redonne de la légitimité à la santé, à la joie de parler, au rire.Du chaos peut naître quelque chose ? Quelles nouvelles formes pour témoigner de la présence ? La scène, délestée du fatras représentatif, est le foyer où créer au présent d’apparition, des débuts d’histoires, des fragments de vie, des questionnements philosophiques.La vitalité de la parole, sans aucune illusion idéaliste, sans déni de la part sombre de l’homme ni des épisodes tragiques de l’Histoire, fait surgir l’inconnu, ouvre à nouveau l’espace du possible, celui des commencements à perpétuité. Mouvement ininterrompu d’une parole libre allant vers la joie d’être au monde, fût-il chaotique.
Aucun repos dans cette œuvre démesurée, la manière novarinienne dote l’inquiétude de vertu. La folie d’une parole insurgée invente un théâtre sans terreur ni pitié, ni consolation. Un gai savoir.
S'identifier pour envoyer des commentaires.