- EAN13
- 9782070701162
- ISBN
- 978-2-07-070116-2
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 04/05/1984
- Collection
- Blanche
- Séries
- Correspondance /Stéphane Mallarmé (10)
- Nombre de pages
- 360
- Dimensions
- 22,5 x 14 x 2,1 cm
- Poids
- 390 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 841.8
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
10, Novembre 1897-septembre 1898 - Correspondance. X. Novembre 1897 - Septembre 1898
Novembre 1897 - Septembre 1898
De Stéphane Mallarmé
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Gallimard
Blanche
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Ce dixième tome de la Correspondance de Mallarmé nous mène jusqu'à la mort du poète. Les quelque quatre cents lettres
échangées avec une centaine de correspondants montrent, dans son ultime épanouissement, son génie pour l'amitié. Il s'arrache à son cher Valvins automnal pour appuyer Whistler et Paul Margueritte dans leurs procès. L'affaire Dreyfus l'afflige, mais il salue «la sublimité qui éclata» dans l'acte de Zola, condamné pour sa lettre «J'accuse». Après le refus du Balzac par les Gens de Lettres, il assure Rodin que «rien ne touche à la sérénité grandiose de l'œuvre». Il remercie une cinquantaine d'auteurs d'une soixantaine de livres envoyés. Les derniers Mardis réunissent les plus fidèles ; Julie Manet et ses cousines Paule et Jeannie Gobillard y viennent. Aux dîners en ville,
Mallarmé préfère les expositions et les concerts, Lamoureux et autres. Il assiste aux Maîtres Chanteurs de Wagner, aux Samedis populaires de poésie de l'Odéon (où l'on récite de ses poèmes), aux récitals de Georgette Leblanc. Dès avril, il regagne Valvins ; il reprend, avec Geneviève, dans des lettres presque quotidiennes, la chronique enjouée et vivante de leur vie. Début juin, il ramène Marie et Geneviève à Valvins. Il y reçoit des amis, dont Valéry, Whistler et Octave Uzanne («La Cagoule»), qui lui consacre une chronique charmante. Mallarmé publie son dernier sonnet («Au seul souci de voyager»...). Après un été torride et fatigant, la mort le surprend en plein travail sur Hérodiade, qu'li avait repris en mai. Il avait cinquante-six ans. Une centaine de lettres de condoléance,
publiées ici, confirment l'affection et la vénération de ses amis et disciples. Fin août, répondant à une enquête du Figaro, il avait affirmé : «Suffisamment, je me fus fidèle, pour que mon humble vie gardât un sens.» Un onzième et dernier tome contiendra une centaine de lettres retrouvées depuis 1979 (dont certaines capitales), des Errata et addenda, et un Index général.
échangées avec une centaine de correspondants montrent, dans son ultime épanouissement, son génie pour l'amitié. Il s'arrache à son cher Valvins automnal pour appuyer Whistler et Paul Margueritte dans leurs procès. L'affaire Dreyfus l'afflige, mais il salue «la sublimité qui éclata» dans l'acte de Zola, condamné pour sa lettre «J'accuse». Après le refus du Balzac par les Gens de Lettres, il assure Rodin que «rien ne touche à la sérénité grandiose de l'œuvre». Il remercie une cinquantaine d'auteurs d'une soixantaine de livres envoyés. Les derniers Mardis réunissent les plus fidèles ; Julie Manet et ses cousines Paule et Jeannie Gobillard y viennent. Aux dîners en ville,
Mallarmé préfère les expositions et les concerts, Lamoureux et autres. Il assiste aux Maîtres Chanteurs de Wagner, aux Samedis populaires de poésie de l'Odéon (où l'on récite de ses poèmes), aux récitals de Georgette Leblanc. Dès avril, il regagne Valvins ; il reprend, avec Geneviève, dans des lettres presque quotidiennes, la chronique enjouée et vivante de leur vie. Début juin, il ramène Marie et Geneviève à Valvins. Il y reçoit des amis, dont Valéry, Whistler et Octave Uzanne («La Cagoule»), qui lui consacre une chronique charmante. Mallarmé publie son dernier sonnet («Au seul souci de voyager»...). Après un été torride et fatigant, la mort le surprend en plein travail sur Hérodiade, qu'li avait repris en mai. Il avait cinquante-six ans. Une centaine de lettres de condoléance,
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