- EAN13
- 9782383411260
- ISBN
- 978-2-38341-126-0
- Éditeur
- Arkhê
- Date de publication
- 16/02/2024
- Nombre de pages
- 240
- Dimensions
- 20,5 x 14 x 2 cm
- Poids
- 290 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Aujourd’hui, des discordances récurrentes de désir sexuel liées à l’absence ou à l’affaiblissement du désir chez les femmes et à la persistance du désir chez les hommes constituent l’une des principales sources de conflits conjugaux, déclenchant même parfois ruptures et divorces.
Jusque très récemment, la vision biologisante et différentialiste de la sexualité décrivait les différences de désir comme étant naturelles et innées, et donc comme étant inéluctables. Les femmes étaient alors amenées à accepter des rapports sexuels sans en avoir envie au nom du « devoir conjugal ».
Depuis le mouvement MeToo, les approches constructivistes de la sexualité envisageant les différences de désir sous le prisme de la domination masculine se diffusent. Selon ces conceptions, les femmes n’auraient pas moins de désir mais se sentiraient illégitimes pour l’exprimer et orienter leurs conduites en fonction de celui-ci. Au sein du couple, l’effritement ou la disparition du désir féminin sont dès lors interprétés comme des signes de désamour et un indicateur de mauvaise santé conjugale.
Cependant, la régularité sociale de telles configurations invite à se défaire d’une lecture purement individuelle et contextuelle. Sans nier le rôle de facteurs interpersonnels, propres aux constructions conjugales individuelles, cet ouvrage propose de déplacer le regard vers des facteurs plus structurels en examinant les processus sociaux qui participent à la production des tensions conjugales autour du désir.
Ce faisant, cet ouvrage offre des pistes aux lecteurs/rices pour comprendre leurs expériences conjugales et ainsi faire face à leurs difficultés en y apportant des réponses, si ce n’est plus adaptées, du moins différentes de celles habituellement considérées.
Jusque très récemment, la vision biologisante et différentialiste de la sexualité décrivait les différences de désir comme étant naturelles et innées, et donc comme étant inéluctables. Les femmes étaient alors amenées à accepter des rapports sexuels sans en avoir envie au nom du « devoir conjugal ».
Depuis le mouvement MeToo, les approches constructivistes de la sexualité envisageant les différences de désir sous le prisme de la domination masculine se diffusent. Selon ces conceptions, les femmes n’auraient pas moins de désir mais se sentiraient illégitimes pour l’exprimer et orienter leurs conduites en fonction de celui-ci. Au sein du couple, l’effritement ou la disparition du désir féminin sont dès lors interprétés comme des signes de désamour et un indicateur de mauvaise santé conjugale.
Cependant, la régularité sociale de telles configurations invite à se défaire d’une lecture purement individuelle et contextuelle. Sans nier le rôle de facteurs interpersonnels, propres aux constructions conjugales individuelles, cet ouvrage propose de déplacer le regard vers des facteurs plus structurels en examinant les processus sociaux qui participent à la production des tensions conjugales autour du désir.
Ce faisant, cet ouvrage offre des pistes aux lecteurs/rices pour comprendre leurs expériences conjugales et ainsi faire face à leurs difficultés en y apportant des réponses, si ce n’est plus adaptées, du moins différentes de celles habituellement considérées.
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