- EAN13
- 9782824913568
- ISBN
- 978-2-8249-1356-8
- Éditeur
- REPUBLIQUE DES LETTRES
- Date de publication
- 12/2023
- Collection
- PEGUY
- Nombre de pages
- 312
- Dimensions
- 18,5 x 13,5 x 2,2 cm
- Poids
- 329 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Étonné que le dixième anniversaire de l’Affaire Dreyfus passe inaperçu, un des amis de Péguy, Daniel Halévy, rédige une "Apologie pour notre passé". Péguy, la jugeant insuffisante, y répond le 17 juillet 1910 par "Notre jeunesse". Un texte où sont révélés les rapports d’une famille républicaine avec Quinet, Fourier, Blanqui, Raspail, etc. sert de point de départ à sa réflexion sur la République du temps de sa jeunesse et sur celle du jour. Selon lui, il y a eu perte de la mystique républicaine: «Tout commence en mystique et finit en politique», dit-il. Le différend n’est pas entre la France monarchiste d’avant 1789 et celle qui suivit la Révolution, mais entre l’ancienne France païenne, chrétienne, royaliste, révolutionnaire, d’une part, et la France dominée depuis 1881 par le «parti intellectuel». À la lumière de ce principe, il passe en revue les grands évènements de l’Histoire de France, du XVIIIe au XXe siècle. Après quelques pages sur Bernard Lazare, sur le «parti juif» et sur la «vocation d’Israël», il en vient à définir sa propre doctrine socialiste. Sa vision attaque alors frontalement celle de Jean Jaurès, qui selon lui aurait fait du dreyfusisme une idéologie anti-catholique et anti-patriotique. Péguy termine enfin son texte par une exaltation de la République, «régime de la liberté de conscience».
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