- EAN13
- 9782234093850
- ISBN
- 978-2-234-09385-0
- Éditeur
- Stock
- Date de publication
- 13/03/2024
- Collection
- Essais - Documents (1)
- Nombre de pages
- 154
- Dimensions
- 21,5 x 13,5 x 1,5 cm
- Poids
- 206 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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« Il y a un peu moins d’un an, ma vie a changé. J’ai écrit et coréalisé un documentaire qui traitait du sexisme systémique et du harcèlement sexuel dans les rédactions sportives en France. Pour moi, pour les rédactions, pour les intervenantes et pour certains hommes, la sortie du film a été une déflagration. Des enquêtes internes ont été dirigées dans les grandes rédactions sportives, des hommes ont été ciblés, certains ont été licenciés, entendus dans des enquêtes judiciaires.
On m’a proposé il y a quelques mois de poursuivre ma réflexion sur le sujet et d’en faire un essai. Non, je ne suis pas légitime pour écrire sur la place des femmes à la télévision, je ne suis pas assez engagée, je ne suis pas la bonne personne.
Pour l’heure, je me concentre sur des plans concrets. Aujourd’hui, j’ai un rendez-important. Mon interlocuteur me parle de lui, de sa longue carrière, jusqu’à sa nomination à la tête d’une rédaction. Et puis il évoque mon parcours, ce que nous pourrions faire ensemble. Il me dit être fan de football et me suivre depuis des années.
Quand soudain, cette phrase.
"Et puis, j’ai vu ton documentaire alors je me suis dit, c’est formidable, cette fille a aussi un cerveau."
Cette phrase. Elle est comme une gifle.
Devant mon air ébahi, il tente une blague et passe vite à autre chose. C’est trop tard. C’est cette phrase qui me convainc instantanément d’écrire ce livre. Le travail est loin d’être fini. En fait, il ne fait que commencer. »
M. P.
Un essai percutant qui raconte de l’intérieur les violences sexistes organisées qui persiste à l’égard des femmes journalistes. Marie Portolano, figure bien connue du petit écran, y raconte la difficulté de se construire professionnellement dans un milieu qui, sous couvert de laisser leur chance aux femmes, les essentialise et les enferme dans une place unique : celle de la femme parfaite, de la journaliste quasi muette, bref, de la femme du plateau. Un plaidoyer engagé qui refuse toute concession et analyse les raisons de ces pratiques et propose réflexions et outils pour sortir de ce statut quo.
On m’a proposé il y a quelques mois de poursuivre ma réflexion sur le sujet et d’en faire un essai. Non, je ne suis pas légitime pour écrire sur la place des femmes à la télévision, je ne suis pas assez engagée, je ne suis pas la bonne personne.
Pour l’heure, je me concentre sur des plans concrets. Aujourd’hui, j’ai un rendez-important. Mon interlocuteur me parle de lui, de sa longue carrière, jusqu’à sa nomination à la tête d’une rédaction. Et puis il évoque mon parcours, ce que nous pourrions faire ensemble. Il me dit être fan de football et me suivre depuis des années.
Quand soudain, cette phrase.
"Et puis, j’ai vu ton documentaire alors je me suis dit, c’est formidable, cette fille a aussi un cerveau."
Cette phrase. Elle est comme une gifle.
Devant mon air ébahi, il tente une blague et passe vite à autre chose. C’est trop tard. C’est cette phrase qui me convainc instantanément d’écrire ce livre. Le travail est loin d’être fini. En fait, il ne fait que commencer. »
M. P.
Un essai percutant qui raconte de l’intérieur les violences sexistes organisées qui persiste à l’égard des femmes journalistes. Marie Portolano, figure bien connue du petit écran, y raconte la difficulté de se construire professionnellement dans un milieu qui, sous couvert de laisser leur chance aux femmes, les essentialise et les enferme dans une place unique : celle de la femme parfaite, de la journaliste quasi muette, bref, de la femme du plateau. Un plaidoyer engagé qui refuse toute concession et analyse les raisons de ces pratiques et propose réflexions et outils pour sortir de ce statut quo.
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