- EAN13
- 9791034608676
- ISBN
- 979-10-346-0867-6
- Éditeur
- Champ social
- Date de publication
- 07/05/2024
- Nombre de pages
- 252
- Dimensions
- 21,5 x 13,5 x 0,6 cm
- Poids
- 307 g
- Fiches UNIMARC
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Comprendre les micro-violences en éducation. Un impensé de l'institution scolaire
Territoire et Éducation
Préface de Loïc Chalmel
Champ social
Offres
Ce livre s’adresse à tous celles et ceux qui, au sein de l’institution scolaire, ressentent une tension entre ce qui se dit dans les textes officiels, ce qui se fait dans les pratiques éducatives et ce qui se vit dans l'ordinaire du quotidien.
Des valeurs revendiquées dans les lois d’orientation (« bienveillance », « confiance ») aux pratiques associées, comment en arrive-t-on à un fonctionnement des institutions « susceptible en lui-même d’induire ou d’amplifier les violences faites aux enfants dont elles ont la charge » (Toubon, 2019) ?
Les micro-violences, « petits rien » qui ne sont pas « rien », si
aisées à minimiser et à banaliser, ne constituent pas des
accidents : elles émergent là où une organisation institutionnelle
travaille dans l’implicite au service, non pas de l’intérêt supérieur
de l’enfant, mais de sa propre pérennité (#pasdevague).
Les auteurs montrent que les micro-violences, lesquelles ne
sont ni nécessaires ni fatales, relèvent d'une culture marquée
par un déni de responsabilité des agents (avec les stratégies de
banalisation associées), ainsi que par des normes institutionnelles (uniformité, centralisation et mode de gouvernance « topdown ») qui méritent d’être interrogés de manière critique.
Adossé à des analyses interdisciplinaires, l’ouvrage propose de
faire un pas de côté non seulement pour penser, mais aussi
pour comprendre et lever ces obstacles ordinaires à l’épanouissement des élèves, des éducateurs, afin d’oeuvrer au service du devenir humain.
Des valeurs revendiquées dans les lois d’orientation (« bienveillance », « confiance ») aux pratiques associées, comment en arrive-t-on à un fonctionnement des institutions « susceptible en lui-même d’induire ou d’amplifier les violences faites aux enfants dont elles ont la charge » (Toubon, 2019) ?
Les micro-violences, « petits rien » qui ne sont pas « rien », si
aisées à minimiser et à banaliser, ne constituent pas des
accidents : elles émergent là où une organisation institutionnelle
travaille dans l’implicite au service, non pas de l’intérêt supérieur
de l’enfant, mais de sa propre pérennité (#pasdevague).
Les auteurs montrent que les micro-violences, lesquelles ne
sont ni nécessaires ni fatales, relèvent d'une culture marquée
par un déni de responsabilité des agents (avec les stratégies de
banalisation associées), ainsi que par des normes institutionnelles (uniformité, centralisation et mode de gouvernance « topdown ») qui méritent d’être interrogés de manière critique.
Adossé à des analyses interdisciplinaires, l’ouvrage propose de
faire un pas de côté non seulement pour penser, mais aussi
pour comprendre et lever ces obstacles ordinaires à l’épanouissement des élèves, des éducateurs, afin d’oeuvrer au service du devenir humain.
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