SENLIS. Guide dans les rues et environs
EAN13
9782758611165
ISBN
978-2-7586-1116-5
Éditeur
Livre d'histoire
Date de publication
Collection
MVVF
Nombre de pages
160
Dimensions
20 x 14 cm
Poids
501 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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SENLIS. Guide dans les rues et environs

Livre d'histoire

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Eugène Müller convie le lecteur à une visite guidée de Senlis depuis la gare et dévoile quelques attraits d’une ville qui a su traverser le temps depuis sa création, à l’époque gallo-romaine.
La cathédrale Notre-Dame, construite de 1153 à 1191, demeure « la gloire de la contrée ». Elle connut le feu qui « prit à la charpenterie et l’embrasa de telle sorte qu’elle fut entièrement bruslée ». Si Saint-Frambourg devint le temple de la Raison en 1789, on la retrouve transformée en manège par les Prussiens un siècle plus tard. Quant à l’église rue de Meaux, elle sera transformée en musée artistique.
En 1170, Louis-le-Jeune fait construire auprès de Saint-Martin un hôpital qui sera quelque temps plus tard déplacé sous la protection du château où Henri IV résidera. En 1173, une charte de commune est accordée à Senlis. En 1495, l’assemblée décide de reconstruire l’hôtel de ville qui « tombe de vétusté ». Le Beffroi est l’un des privilèges de la commune. Depuis son sommet, un guetteur surveille et les cloches annoncent la fermeture des portes, la tenue des assemblées, les incendies, les émeutes.
Senlis connaîtra au XVIe siècle de terribles épidémies. Ainsi, en 1580, la peste emporte 700  personnes. Le commerce des tisserands était jadis prospère à Senlis. En 1623, on compte plus de 300 marchands drapiers qui emploient 3 à 4 000 personnes.
Le couvent de la Présentation est fondé rue de la Tournelle Saint-Vincent en 1628-1629 par une communauté de religieuses qui tiennent une école gratuite pour les jeunes filles de la ville. Vers 1840, l’ancien hôpital de la Charité est partagé en sous-préfecture, palais de justice, prison, école de filles.
Eugène Müller propose également ici quelques promenades aux environs, vers Ermenonville, par exemple, où le souvenir de Jean-Jacques Rousseau est toujours vivant. Il rejoint Verberie, célèbre pour ses capitulaires et l’histoire de Jeanne Harvilliers, ou encore Pont-Sainte-Maxence, patrie du chancelier Guérin qui contribua à la victoire de Bouvines.
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