Comment sauver (vraiment) la Sécu, et si les usagers s'en mêlaient ?
EAN13
9782707142672
ISBN
978-2-7071-4267-2
Éditeur
La Découverte
Date de publication
Collection
Sur le vif
Nombre de pages
128
Dimensions
19,1 x 11,5 x 1,2 cm
Poids
118 g
Langue
français
Code dewey
368.382
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Comment sauver (vraiment) la Sécu

et si les usagers s'en mêlaient ?

De

La Découverte

Sur le vif

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Par un spécialiste reconnu, une démonstration implacable : pour sauver la " Sécu ", il ne faut pas la confier au privé, mais la remettre au service des patients en s'intéressant à la manière dont ils peuvent jouer un rôle dans l'invention et la diffusion de nouvelles thérapeutiques.
Après s'être attaqué aux retraites, le gouvernement français a annoncé une réforme de l'assurance maladie, dont le déficit devient insupportable : les dépenses augmentent trop vite et le vieillissement de la population va aggraver la situation. Toutes les solutions proposées visent à transformer l'usager de soins en un consommateur de marchandises, sous prétexte de le " responsabiliser ". Le privé est toujours plus efficace que le public : voilà l'évidence. C'est en fait l'inverse qui est vrai, comme le montre, preuves à l'appui, Philippe Pignarre dans ce livre remarquablement documenté –; notamment à partir du contre-exemple du système de santé privé américain, plus cher et moins efficace qu'en Europe. Le déficit de la " Sécu " est en effet bien plus le résultat d'une offre de soins toute-puissante, dont l'industrie pharmaceutique est le meilleur exemple, que d'un " dérèglement " des patients qui n'a jamais été sérieusement démontré. Pourquoi les nouveaux médicaments, dont on ne sait même pas s'ils sont plus efficaces, sont-ils jusqu'à cent fois plus chers que les médicaments de référence qui ne sont plus protégés par un brevet ?Pour Philippe Pignarre, il ne s'agit donc pas de défendre la Sécurité sociale telle qu'elle est, car elle est devenue une assurance tous risques pour des fournisseurs privés comme l'industrie pharmaceutique. Il faut la remettre au service des patients en s'intéressant à la manière dont ils peuvent jouer un rôle dans l'invention et la diffusion de nouvelles thérapeutiques. Face à l'offensive du " privé ", il faut redonner toute sa dynamique au " public ".
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