- EAN13
- 9782713223846
- ISBN
- 978-2-7132-2384-6
- Éditeur
- EHESS – Ecole des hautes études en sciences sociales
- Date de publication
- 30/05/2013
- Collection
- HIST ET REPRES
- Nombre de pages
- 328
- Dimensions
- 26 x 21 x 2,8 cm
- Poids
- 746 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 292.13 - 938.5
- Fiches UNIMARC
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La cité des satyres
Une anthropologie ludique (Athènes VIe-Ve siècles avant J.-C.)
De François Lissarrague
EHESS – Ecole des hautes études en sciences sociales
Hist Et Repres
Offres
-
35.00
Dans l'imaginaire grec, la mise en image du monde dionysiaque a donné naissance dès l'époque archaïque à une figure majeure de la mythologie: le satyre.
À partir de la riche imagerie des satyres produite entre le 6eet le 5e s. av. J.-C., François Lissarrague analyse en premier lieu l'anatomie des satyres, pour mieux comprendre le rôle de cette hybridité; puis mesure, à travers leurs activités sociales (banquet, musique, sexualité, guerre), l'écart entre la norme civique et la transgression satyresque.
Ces décalages sont souvent révélateurs, à travers l'excès ou la parodie, de ce que devraient être les « bonnes manières » auxquelles ils n'accèdent pas. À ce jeu de décalages vient s'ajouter un genre théâtral, le drame satyrique, qui met en scène normes et déviances parodiques.
Dans les deux cas, en image et au théâtre, les satyres permettent, par leur incongruité, de repenser les normes et les pratiques culturelles. Ils sont, à la fois, pour les anciens Grecs, une plaisanterie bonne à penser et, pour les contemporains, le moyen de mesurer les règles dans bien des secteurs de la culture grecque.
À partir de la riche imagerie des satyres produite entre le 6eet le 5e s. av. J.-C., François Lissarrague analyse en premier lieu l'anatomie des satyres, pour mieux comprendre le rôle de cette hybridité; puis mesure, à travers leurs activités sociales (banquet, musique, sexualité, guerre), l'écart entre la norme civique et la transgression satyresque.
Ces décalages sont souvent révélateurs, à travers l'excès ou la parodie, de ce que devraient être les « bonnes manières » auxquelles ils n'accèdent pas. À ce jeu de décalages vient s'ajouter un genre théâtral, le drame satyrique, qui met en scène normes et déviances parodiques.
Dans les deux cas, en image et au théâtre, les satyres permettent, par leur incongruité, de repenser les normes et les pratiques culturelles. Ils sont, à la fois, pour les anciens Grecs, une plaisanterie bonne à penser et, pour les contemporains, le moyen de mesurer les règles dans bien des secteurs de la culture grecque.
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