- EAN13
- 9782711615254
- ISBN
- 978-2-7116-1525-4
- Éditeur
- Vrin
- Date de publication
- 10/2002
- Collection
- BHP
- Nombre de pages
- 360
- Dimensions
- 21,5 x 13,5 x 2,2 cm
- Poids
- 600 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 193
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
La doctrine leibnizienne de la vérité
Aspects logiques et ontologiques
De Jean-Baptiste Rauzy
Préface de Jacques Bouveresse
Vrin
Bhp
Offres
“Toujours, dans toute proposition affirmative véritable, nécessaire ou contingente, universelle ou singulière, la notion du prédicat est comprise en quelque façon dans celle du sujet, praedicatum inest subjecto, ou bien je ne sais ce que c’est que la vétité.”
Parce qu’elles mettaient principalement l’accent sur les liaisons conceptuelles, les précisions de ce genre ont été interprétées comme autant d’indices permettant de reconstituer le contenu du prédicat de vérité à partir de présupposés cohérentistes. Dans le concensus qui s’est établi sur ce point, le rôle herméneutique très excessif accordé à la notion de système a eu une portée aussi considérable que le contenu des quelques textes généralement allégués. Si on admet, au contraire, qu’il y a bien une “doctrine leibnizienne de la vérité”, alors on est amené à inscrire la position de Leibniz dans le contexte du débat relatif à l’adaequatio rei et à souligner davantage ce qui l’apparente à une théorie de la vérité-correspondance.
Cet argument principal est soutenu par des analyses de détail dans la logique. Un attention particulière est apportée aux valeurs des variables du nouveau calcul, à la fonction du prédicat de possibilité, au problème relatif à la constantia subjecti et au statut des entités intensionnelles. L’image de l’ontologie leibnizienne s’en trouve modifiée et précisée : à la fois possibiliste et factualiste, elle est traversée de tensions importantes et occupe une place tout à fait singulière dans cette partie de la philosophie qui connaît aujourd’hui un si profond renouveau.
Parce qu’elles mettaient principalement l’accent sur les liaisons conceptuelles, les précisions de ce genre ont été interprétées comme autant d’indices permettant de reconstituer le contenu du prédicat de vérité à partir de présupposés cohérentistes. Dans le concensus qui s’est établi sur ce point, le rôle herméneutique très excessif accordé à la notion de système a eu une portée aussi considérable que le contenu des quelques textes généralement allégués. Si on admet, au contraire, qu’il y a bien une “doctrine leibnizienne de la vérité”, alors on est amené à inscrire la position de Leibniz dans le contexte du débat relatif à l’adaequatio rei et à souligner davantage ce qui l’apparente à une théorie de la vérité-correspondance.
Cet argument principal est soutenu par des analyses de détail dans la logique. Un attention particulière est apportée aux valeurs des variables du nouveau calcul, à la fonction du prédicat de possibilité, au problème relatif à la constantia subjecti et au statut des entités intensionnelles. L’image de l’ontologie leibnizienne s’en trouve modifiée et précisée : à la fois possibiliste et factualiste, elle est traversée de tensions importantes et occupe une place tout à fait singulière dans cette partie de la philosophie qui connaît aujourd’hui un si profond renouveau.
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
-
Recherches gener.sur analyse notions, 24 thèses métaphysiques et autres textes logiques et métaphysiquesGottfried Wilhelm LeibnizPresses universitaires de France
-
"Les Vagues du langage. Le ""paradoxe de Wittgenstein"" ou comment peut-on suivre une règle ?"Jacques BouveresseSeuil31,00
-
La guerre des programmes, 1975-2020, L'enseignement de la philosophie, une réforme impossible ?Serge CospérecÉditions Lambert-Lucas24,00
-
Le mythe moderne du progrès , à partir des critiques de Karl Kraus, Ludwig Wittgenstein et Georg Henrik von WrightJacques BouveresseAgone éditeur