Les silences de l'apocalypse , une église appelée Babel
EAN13
9782204096867
ISBN
978-2-204-09686-7
Éditeur
Cerf
Date de publication
Collection
Lectio Divina
Nombre de pages
256
Dimensions
21 x 13,5 x 2,2 cm
Poids
601 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Les silences de l'apocalypse

une église appelée Babel

De

Cerf

Lectio Divina

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S'attachant depuis longtemps à montrer comment le sens d'une oeuvre littéraire ne peut se déterminer sans une attention minutieuse à sa structure, Jacques Cazeaux nous offre ici une lecture magistrale du livre de l'Apocalypse. Cette vaste étude à la fois littéraire et exégétique de la prophétie de Jean dresse un panorama de ce texte de la révélation divine, alimentée par la Torah et les Prophètes.
Il montre en quoi le procédé même de construction de l'Apocalypse défait à l'avance le mirage des visions, pour rappeler l'importance de l'audition de la Loi. Car avant les visions, qu'on retient trop souvent comme l'essentiel de l'ouvrage, le lecteur peut lire les sept lettres destinées à des surveillants de sept églises d'Asie. Celles-ci semblent placées là de manière relativement anodine. Cependant, comme le montre Cazeaux, elles prennent un sens nouveau si l'on considère que l'exhortation à écouter la Loi est la révélation ultime de l'Apocalypse.
Il y est question de la présence du Mal et de l'enjeu de la vie et de la mort qui est l'affaire des sept. Les premières visions n'auront de sens que rapportées à la vie ordinaire du chrétien. Jezabel, Babylone, Grande prostituée : figure caricaturée dans l'image biblique de Babylone, violation des préceptes de la Loi ; par contraste, le pouvoir royal aboutit à la vision ultime d'une Jérusalem où le voyant ne voit pas de Temple.
L'Apocalypse est ainsi proche du livre d'Ezéchiel, au moins sur le point de discréditer la vue au bénéfice de l'oreille, dont le dessein est ordonné selon une perspective : face à la volonté de puissance et de gloire des rois, le serviteur souffrant devient le guide.
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