Correspondance /Stéphane Mallarmé, 7, Juillet 1894-Décembre 1895, Correspondance (Tome 7-Juillet 1894 - Décembre 1895), Juillet 1894 - Décembre 1895
EAN13
9782070264735
ISBN
978-2-07-026473-5
Éditeur
Gallimard
Date de publication
Collection
Blanche
Séries
Correspondance /Stéphane Mallarmé (7)
Nombre de pages
368
Dimensions
22,6 x 14,2 x 2,4 cm
Poids
400 g
Langue
français
Code dewey
841.8
Fiches UNIMARC
S'identifier

7, Juillet 1894-Décembre 1895 - Correspondance (Tome 7-Juillet 1894 - Décembre 1895)

Juillet 1894 - Décembre 1895

De

Autres contributions de ,

Gallimard

Blanche

Offres

Autres livres dans la même série

Tous les livres de la série Correspondance /Stéphane Mallarmé
Ce septième tome de la Correspondance de Mallarmé contient les lettres actuellement retrouvées, écrites par Mallarmé et
reçues par lui de la fin juillet 1894 jusqu'à la fin décembre 1895. Les loisirs, relatifs, de la retraite permettent au poète, et sa notoriété lui impose, une activité épistolaire grandissante. Comme dans le tome VI, l'équivalent de presque quatre lettres par semaine a été conservé, permettant de dresser un calendrier à peu près complet d'un emploi du temps de plus en plus chargé. Mallarmé dispose théoriquement de tout son temps ; ce temps est dévoré par des sollicitations de plus en plus nombreuses, de plus en plus impérieuses : obligations mondaines, démarches charitables ou secourables, services rendus à des confrères et à de jeunes écrivains, devoirs de politesse dont Mallarmé s'acquitte avec exactitude et avec élégance. Mallarmé trouve néanmoins (et surtout à Valvins) le temps de méditer et même d'écrire : voici une des périodes les plus fécondes de sa trop courte vie. Il lance dans Le Figaro l'idée, alors chimérique, aujourd'hui redevenue d'actualité, du « fonds littéraire», ou domaine public payant, alimentant une sorte de Caisse nationale des Lettres. Accueilli avec enthousiasme par les littérateurs, l'article provoque un tollé presque universel parmi les éditeurs. Mallarmé multiplie ses vers de circonstance, et publie plusieurs poèmes importants. Il donne à l'éditeur Deman le manuscrit de ses Vers ; le volume ne paraîtra qu'après sa mort. Son activité capitale est sa collaboration régulière à La Revue blanche : il y publie, sous la rubrique générale Variations sur un sujet, en une suite de dix articles ou poèmes critiques, la somme de ses méditations sur «le Livre, instrument spirituel». Ce testament esthétique formera le noyau central du futur volume Divagations. Contesté par certains, Mallarmé ne manque pas de défenseurs. Dès novembre 1894, André Gide note : «Nous n'avons aujourd'hui pas de plus grand poète.»
S'identifier pour envoyer des commentaires.

Autres contributions de...