- EAN13
- 9782232121821
- ISBN
- 978-2-232-12182-1
- Éditeur
- Seghers
- Date de publication
- 15/03/2001
- Collection
- CODE SERIEL ADP
- Nombre de pages
- 154
- Dimensions
- 17,6 x 11,4 x 1,3 cm
- Poids
- 134 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- allemand
- Code dewey
- 831.912
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Mondes - Poèmes - Edition bilingue
De Gertrud Kolmar
Traduit par Jacques Lajarrige
Seghers
Code Seriel Adp
L'heure de la découverte en France de Gertrud Kolmar semble s'annoncer.
Solitaire depuis son plus jeune âge, peu bavarde, Gertrud Kolmar s'est toujours tenue à distance de la vie littéraire de son époque et n'a jamais cherché à adhérer aux courants esthétiques alors dans l'air du temps. La poésie était pour elle une question vitale. Il lui était impossible de la dissocier de la vie, quel que soit le prix qu'elle attachait par ailleurs aux problèmes formels, dont elle tenait compte avec la plus grande rigueur.D'apparence traditionnelle, sa poésie est élégiaque quand elle évoque la perte de l'homme aimé ou le regret de l'enfant qu'elle n'a jamais eu. Elle est épique quand elle dit la destinée errante du peuple juif. Elle sait aussi s'élever au-dessus de la barbarie en se perdant dans la contemplation d'une fleur ou d'un insecte. Comme l'écrit l'un de ses préfaciers, "l'exploit unique, presque surhumain, de Gertrud Kolmar, c'est, à l'heure même des dangers mortels, de la situation sans issue, d'oser l'éclat, les sursauts, d'attirer une fièvre de liberté qui peut encore – pour notre bonheur – nous contaminer aujourd'hui".
Solitaire depuis son plus jeune âge, peu bavarde, Gertrud Kolmar s'est toujours tenue à distance de la vie littéraire de son époque et n'a jamais cherché à adhérer aux courants esthétiques alors dans l'air du temps. La poésie était pour elle une question vitale. Il lui était impossible de la dissocier de la vie, quel que soit le prix qu'elle attachait par ailleurs aux problèmes formels, dont elle tenait compte avec la plus grande rigueur.D'apparence traditionnelle, sa poésie est élégiaque quand elle évoque la perte de l'homme aimé ou le regret de l'enfant qu'elle n'a jamais eu. Elle est épique quand elle dit la destinée errante du peuple juif. Elle sait aussi s'élever au-dessus de la barbarie en se perdant dans la contemplation d'une fleur ou d'un insecte. Comme l'écrit l'un de ses préfaciers, "l'exploit unique, presque surhumain, de Gertrud Kolmar, c'est, à l'heure même des dangers mortels, de la situation sans issue, d'oser l'éclat, les sursauts, d'attirer une fièvre de liberté qui peut encore – pour notre bonheur – nous contaminer aujourd'hui".
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