- EAN13
- 9782200249755
- ISBN
- 978-2-200-24975-5
- Éditeur
- Armand Colin
- Date de publication
- 20/01/2014
- Collection
- Hors Collection
- Nombre de pages
- 560
- Dimensions
- 23,5 x 15,3 x 2,7 cm
- Poids
- 834 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Les Français soutenaient-ils autant leur Empereur que le mythe de la geste impériale l’a longtemps laissé croire ? Étaient-ils tous unis dans leur soutien à l’Empire ?
Jean-Paul Bertaud fait dialoguer avec brio les études classiques, les acquis les plus récents de la recherche historique et les sources, parfois inédites, offertes par les archives nationales, civiles ou militaires. L’auteur replace les Français, aussi bien ceux « de souche » que les naturalisés, notamment par la conquête, dans le cadre d’un pouvoir napoléonien qui « gèle » la démocratie, condamne le pays à une guerre quasi continuelle et fonde une société qui bénéficie un temps de la prospérité d’un vaste marché et d’une révolution de certains secteurs industriels.
Une fois soumis à l’inventaire de l’Empereur, le legs de la Révolution profite d’abord à l’ancienne bourgeoisie et à la ci-devant noblesse. La méritocratie est un mythe et la société déjà un monde d’héritiers où les élites se reproduisent sans grands changements. Si les paysans bénéficient de l’abolition confirmée des droits seigneuriaux et de la vente des biens nationaux, la majorité d’entre eux ont, comme les ouvriers, du mal à vivre. Ils sont des millions à être au seuil de la pauvreté ou de la misère, tombant parfois dans le vol et la prostitution qui les conduit à l’enfermement dans les prisons de l’ordre moral.
Un bilan de l’ère napoléonienne s’appuyant sur les faits et qui séduira à la fois les admirateurs et les détracteurs de l’Empereur.
Jean-Paul Bertaud fait dialoguer avec brio les études classiques, les acquis les plus récents de la recherche historique et les sources, parfois inédites, offertes par les archives nationales, civiles ou militaires. L’auteur replace les Français, aussi bien ceux « de souche » que les naturalisés, notamment par la conquête, dans le cadre d’un pouvoir napoléonien qui « gèle » la démocratie, condamne le pays à une guerre quasi continuelle et fonde une société qui bénéficie un temps de la prospérité d’un vaste marché et d’une révolution de certains secteurs industriels.
Une fois soumis à l’inventaire de l’Empereur, le legs de la Révolution profite d’abord à l’ancienne bourgeoisie et à la ci-devant noblesse. La méritocratie est un mythe et la société déjà un monde d’héritiers où les élites se reproduisent sans grands changements. Si les paysans bénéficient de l’abolition confirmée des droits seigneuriaux et de la vente des biens nationaux, la majorité d’entre eux ont, comme les ouvriers, du mal à vivre. Ils sont des millions à être au seuil de la pauvreté ou de la misère, tombant parfois dans le vol et la prostitution qui les conduit à l’enfermement dans les prisons de l’ordre moral.
Un bilan de l’ère napoléonienne s’appuyant sur les faits et qui séduira à la fois les admirateurs et les détracteurs de l’Empereur.
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