Jean Jaurès - Apôtre de la paix

À l'occasion du centenaire de son assassinat, un hommage tout en images pour celui qui fut l'apôtre de la paix, un tribun de légende, un humaniste, un homme révolté. Un homme auprès duquel il fait bon aujourd'hui de s'asseoir pour dialoguer, réfléchir, rire et s'indigner... Un livre inédit de part sa riche et rare iconographie (plus de 250 images).
Pourquoi ont-ils tué Jaurès ? s'interrogeait avec indignation et émotion Jacques Brel en 1977, dans une mélodie qui émerveille encore nos mémoires. Pourquoi tuer Jaurès ce 31 juillet 1914 alors que l'Autriche et la Russie se sont déclarées la guerre et que le jeu des alliances risque d'entraîner le reste de l'Europe dans son sillage sanglant ? Pourquoi tuer un homme qui ne dirige aucun État, aucun ministère, aucune force armée, aucun grand journal ? Pourquoi ? Tuer Jaurès pour anéantir tout espoir d'une société meilleure ? Tuer Jaurès pour en finir avec celui qui défendit l'injustement condamné Alfred Dreyfus et qui ose alors affronter la sacro-sainte alliance du sabre et du goupillon ? Pour effacer du monde celui qui, jeune homme d'origine modeste, arrivait 1er au concours de l'École Normale Supérieure (devant Bergson et la jeunesse des élites bourgeoises parisiennes !) et choisissait la voie si peu conformiste du socialisme ? Pour faire disparaître celui qui, malgré ses origines paysannes, surclassait par sa probité, son intelligence, ses dons oratoires, son extraordinaire mémoire et son courage physique une classe politique et une oligarchie mues par l'ambition, les intérêts d'argent, le chauvinisme mesquin ou la xénophobie ? Tuer Jaurès enfin pour ouvrir les vannes de la plus grande boucherie mondiale ?
Cette biographie en images (plus de 250 illustrations pour une bonne part inédites) et en citations, permet de découvrir ou redécouvrir cet homme désintéressé et lumineux qui n'échappe certes pas aux contradictions, mais que la bonté, la sincérité, l'humanisme et la révolte face à l'injustice sociale étonnent et émerveillent plus que jamais aujourd'hui...