- EAN13
- 9782251005973
- ISBN
- 978-2-251-00597-3
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 06/2015
- Collection
- Collection des universités de France Série grecque
- Séries
- Les causes des phénomènes végétaux (2)
- Nombre de pages
- 368
- Dimensions
- 19,5 x 12,5 x 1,9 cm
- Poids
- 344 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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2 - Les causes des phénomènes végétaux. Tome II: Livre III et IV
Théophraste
Les Belles Lettres
Collection des universités de France Série grecque
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3, Les Causes des phénomènes végétaux. Tome III : Livre V et VIThéophrasteLes Belles Lettres59,00
Les livres III et IV constituent le second volet d'un ensemble indissociable dont les livres I et II, publiés dans la CUF en 2012, forment la première partie: à la physiologie des espèces sauvages répond celle des espèces cultivées, d'abord les arbres fruitiers, en particulier la vigne et l'olivier, ensuite les céréales et les légumineuses.
Dans cette étude très technique, relevant de l'agronomie plutôt que de la botanique proprement dite, Théophraste a fait œuvre de pionnier: il tient ses renseignements des agriculteurs eux-mêmes dont il rapporte souvent les opinions divergentes sur tel ou tel procédé de culture, parfois aussi leurs déboires et les leçons à en tirer. Ses sources livresques sont insignifiantes: il cite un certain Androtion dont nous ne savons rien, il conteste çà et là une opinion des « physiologues », et c'est à peu près tout. Si nous ne lui connaissons pas de véritable prédécesseur, il n'eut pas non plus de successeur direct dans la Grèce antique. Il faut arriver à l'époque romaine pour trouver en Varron, Columelle, Palladius et dans une certaine mesure en Pline l'Ancien des spécialistes de ce secteur de la littérature.
Le plan suivi dans ces deux livres respecte la distinction établie dès le début des Recherches sur les plantes entre les formes biologiques des végétaux, les uns ligneux (arbres, arbrisseaux, sous-arbrisseaux), les autres herbacés (céréales, légumineuses, plantes potagères). Ce souci d'organisation méthodique d'une matière immense, puisqu'il s'agit de tout le monde végétal connu au IVe siècle avant notre ère, est la marque d'un esprit clair et parfaitement conscient des exigences pédagogiques.
Il importe de tirer d'un oubli immérité cet ouvrage fondateur de la biologie végétale, une des principales sciences de la vie: des phénomènes récemment élucidés tels que les causes de l'abscission des feuilles à l'automne et de leur croissance printanière, ou même encore inexpliqués, comme le mouvement ascendant de la sève, sont abordés avec un sens de l'observation et une acuité intellectuelle qu'il n'est pas excessif de dire exceptionnels.
La nécessité de mettre à la portée du lecteur non helléniste un ouvrage dont il n'existait pas de traduction française paraît incontestable. Les naturalistes confirmés y découvriront une première approche des grands problèmes de la vie végétale; aux spécialistes de la langue grecque, ce texte révélera une richesse insoupçonnée du vocabulaire technique.
Dans cette étude très technique, relevant de l'agronomie plutôt que de la botanique proprement dite, Théophraste a fait œuvre de pionnier: il tient ses renseignements des agriculteurs eux-mêmes dont il rapporte souvent les opinions divergentes sur tel ou tel procédé de culture, parfois aussi leurs déboires et les leçons à en tirer. Ses sources livresques sont insignifiantes: il cite un certain Androtion dont nous ne savons rien, il conteste çà et là une opinion des « physiologues », et c'est à peu près tout. Si nous ne lui connaissons pas de véritable prédécesseur, il n'eut pas non plus de successeur direct dans la Grèce antique. Il faut arriver à l'époque romaine pour trouver en Varron, Columelle, Palladius et dans une certaine mesure en Pline l'Ancien des spécialistes de ce secteur de la littérature.
Le plan suivi dans ces deux livres respecte la distinction établie dès le début des Recherches sur les plantes entre les formes biologiques des végétaux, les uns ligneux (arbres, arbrisseaux, sous-arbrisseaux), les autres herbacés (céréales, légumineuses, plantes potagères). Ce souci d'organisation méthodique d'une matière immense, puisqu'il s'agit de tout le monde végétal connu au IVe siècle avant notre ère, est la marque d'un esprit clair et parfaitement conscient des exigences pédagogiques.
Il importe de tirer d'un oubli immérité cet ouvrage fondateur de la biologie végétale, une des principales sciences de la vie: des phénomènes récemment élucidés tels que les causes de l'abscission des feuilles à l'automne et de leur croissance printanière, ou même encore inexpliqués, comme le mouvement ascendant de la sève, sont abordés avec un sens de l'observation et une acuité intellectuelle qu'il n'est pas excessif de dire exceptionnels.
La nécessité de mettre à la portée du lecteur non helléniste un ouvrage dont il n'existait pas de traduction française paraît incontestable. Les naturalistes confirmés y découvriront une première approche des grands problèmes de la vie végétale; aux spécialistes de la langue grecque, ce texte révélera une richesse insoupçonnée du vocabulaire technique.
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