Pas facile pour Percy, 16 ans, qui non seulement doit travailler pour assurer le quotidien, mais doit une fois de plus partir à la recherche de sa mère junkie qui a disparu. Le roman se déroule pendant cette courte nuit, où sa vie bascule lorsqu’elle tente de sauver un bébé du froid et de la faim. Poursuivie par un dealer déchaîné et ses hommes de main, aidée par un ex de sa mère tout aussi déglingué mais dont le dévouement est exemplaire, elle affronte une tempête de neige terrible. Un roman puissant où la loyauté de la jeune fille le dispute à la stupidité d’adultes irresponsables. A l’issu de cette traque, Percy saura t’elle choisir entre vivre sa vie et tenter de sauver celle de sa mère ? Non, vraiment pas facile de choisir …
Faux polar, vrai suspense dans ce roman subtil qui glisse habillement d’un personnage à l’autre, et parle de la violence familiale, du racisme insidieux de la société ; tout ce qu’on n’ose pas se dire ne fait que provoquer malaises et confusions et fait éclater une famille quand l’un de ses membres disparaît. En l’occurrence, Lydia, la fille ainée, que l’on retrouve noyée au fond d’un lac. Chacun possède un morceau du puzzle de la vie de Lydia, mais la communication impossible provoque l’incompréhension et le chaos.
Bouleversée par un tableau de George de La Tour, la narratrice plonge dans les souvenirs douloureux d’une histoire d’amour qui s’est mal terminée. Parallèlement, nous repartons en 1639, en pleine guerre de Trente ans, et assistons aux tourments du peintre et de sa maisonnée : exécrant la lumière du jour qui n’est porteuse que de guerre et de désolation, Georges de La Tour excelle dans les scènes intimes, qu’il peint dans l’ombre de son atelier, cette ombre qui dissout les tracas et où l’on oublie les bruits du monde. Un roman magique et envoutant comme le tableau de Georges de la Tour, dont l’auteur s’est inspiré, entrecroisant les souvenirs d’une femme et la vie du peintre saisie dans son intimité.
Olivier Adam se pose là en subtil observateur des faiblesses de notre société. Il montre la honte et l’humiliation subies par les victimes collatérales de politiques sans scrupules et dont la formidable impunité est accordée par la passivité des citoyens ordinaires. La mort de l’un d’entre eux réveille les souvenirs d’Antoine, et lui permet d’affronter enfin ses regrets et un fort malaise familial.
Madame Caniche est très fière de ses chiots, même de Gaston qui travaille dur pour ressembler à ses 3 sœurs : laper sans baver, japper doucement, ne jamais débouler… afin de devenir un chien comme il faut. Un jour, au parc, il rencontre la famille bouledogue avec qui il semble qu’il y ait eu un horrible malentendu ! Un conte très drôle, aux illustrations tendrement rétro qui montre que l’amour est plus fort que les apparences. A partir de 4 ans.