Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

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2 janvier 2011

Mon avis :
Feu Thierry Jonquet est décidément un maître dans l'art du polar et de l'embrouille. Et pourtant tout est là...
Des personnages très bien brossés, une intrigue qui monte en puissance avec la folie du Coupable et la pile de sacs poubelles qui augmente dans l'appartement, et un témoin principal qui reste désespérément muet.
Tout ceci est tellement bien ficelé....

Conseillé par
2 janvier 2011

Mon avis :
Voici un livre qui a reçu le Prix Médicis et que j'ai lâchement abandonné....
Je ne suis pas arrivée à rentrer dans l'écriture, certes très travaillée, mais sans doute un peu trop.
De plus, les problèmes des chantiers de construction ne m'ont pas passionnés, ni la vie des travailleurs du chantier racontées de façon trop alambiquée à mon goût.
J'ai été d'autre part déroutée par la touffeur et la moiteur du roman qui, pour moi, se situe plus dans un pays d'Amérique latine qu'en Californie.

Buchet-Chastel

25,35
Conseillé par
2 janvier 2011

Mon avis :
Certes, ce roman est très bien documenté, certes il a reçu le prix "Fenimore Cooper de la meilleure fiction historique", certes la vie et la psychologie de l'architecte sont passionnants, certes le personnage de Mamah est une feministe en avance sur son temps, et pourtant....
Je me suis quelque peu ennuyée à la lecture de ce roman à cause des invraissemblances vestimentaires (Frank passe ses mains sous la chemise de Mamah, sauf que l'auteure a oublié les corsets de l'époque...). Ce passage a glissé un point d'interrogation sur le reste de ma lecture.
Beaucoup de descriptions, très belles il est vrai, mais trop, c'est trop.
Une histoire d'amour très forte, mais avec si peu de passions.
Ceci dit un beau personnage de femme en avance sur son temps et qui lutte pour son indépendance dans la bonne société bostonnienne

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2 janvier 2011

Mon avis :
Je ne suis pas une fan du genre "nouvelles", pourtant c'est ce livre que j'ai choisi de Jean-Bernard Pouy au festival "Sang d'encre" l'année dernière.
Entre-temps, j'ai lu "1280 âmes", un roman du même auteur que je n'avais pas particulièrement goûté.
Ses nouvelles sont meilleures, parce que plus courtes et que les chutes sont des plus grinçantes, humour que j'apprécie.
Ceci dit, je pense que je vais en restez là avec cet auteur, d'autant plus que je sais maintenant beaucoup de choses de son intimité dorénavent comme indiqué dans sa dédicace, qu'il préfère la roubignole droite.....

Conseillé par
2 janvier 2011

Mon avis :
Acheté l'an passé au festival "Sang d'encre" et dédicacé par l'auteur, je me lance enfin dans sa lecture.
Un peu rude au départ, j'ai mis du temps à me couler dans l'histoire, mais je n'ai plus pu la lâcher ensuite. L'auteur sait créer une atmosphère et brouiller les pistes.
Seuls bémols : l'action se déroule en pays ch'ti, donc les anciens s'expriment en ch'timi, et pour qui ne connait pas le patois (et "Bienvenue chez les ch'tis" est loin derrière moi), il faut un certain temps d'adaptation.
Et bizarrement, la narration utilise pas mal de vocabulaire plus trop usité. Il m'a fallu aller chercher loin dans ma mémoire la signification de "logomachie", "misonéisme" ou encore "palinodie"...
Ceci dit, le prix du polar Cognac 2008 est bien mérité, je trouve car le final, avec pourtant ses explications limpides, est percutant.
Une gentille dédicace de la part de "l'enfant de l'histoire", qui a préféré prendre la plume plutôt que le canon de ses soldats de plomb.
Ceci dit, le recours à la franc-maçonnerie pour cacher les révélations d'un des suspect est un procédé très moderne et qui devait encore être tu dans les années 1950. Cette société ne serait-elle plus se faire discrète.....
L'image que je retiendrai :
La description de la société des années 50 et ses évenements d'Algérie toujours présents