Michèle F.

Dévoreuse de livres passionnée !

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10 octobre 2017

Diabolique ...

Le mot "diabolique" résume parfaitement bien ce roman très noir de 430 pages qui se termine par un hurlement à vous faire frémir. Un jeune éditeur et son professeur vont avoir à dénouer les perversités d'un récit qui pourrait être la confession d'un tueur. Complexe et manipulateur, le texte prend le lecteur en otage et il est difficile de ne pas perdre pied dans ce cruel jeu de piste.
C'est agaçant et vertigineux !

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24 septembre 2017

Les choses de la vie

Un beau roman qui se lit avec bonheur tant le sujet et les personnages évoquent en nous mille choses. La place du livre dans nos vies mais également la fraternité, le combat contre l'injustice, le conflit franco-algérien et toutes ces petites choses qui nous rendent fragiles un jour et plus forts le lendemain. Ravie d'avoir croisé Camus et Giono dans la petite librairie. J'ai regretté la place - à mon avis - trop importante des extraits du carnet d'Edmond Charlot. Cela casse le rythme du roman, j'ai eu souvent la tentation de les survoler.

Le Livre de poche

7,40
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14 septembre 2017

coup de poing !

Wouah, un véritable coup de poing que ce petit livre dévoré à la vitesse grand V avec presque autant d'énergie déployée que celle de ce flic meurtri qui court après la vérité. Ce roman mérite largement les éloges évoqués dans de nombreux commentaires. C'est vif, rapide, incisif, implacable. Violent certes, mais tout à fait remarquable dans sa description des milieux corrompus chiliens. Parfait !

Robert Laffont / Versilio

21,90
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6 septembre 2017

Effort de lecture

Une écriture légère sans aucun doute et un rythme lent à vous endormir sur la plage ensoleillée...
J'ai souhaité (courageusement) faire une nouvelle tentative Marc Levy, (mon amie de médiathèque a d'ailleurs été étonnée de constater que j'avais réservé ce roman) et zut, en plus il compte 468 pages.
Mais, je ferai l'effort de lecture, or vous savez bien que quand on fait effort de lecture, c'est rarement bon ! Donc voilà, c'est raté, je n'ai pas aimé du tout ! La référence aux Beatles est en plus totalement absurde.
Et l'histoire n'en finit pas de finir.

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5 septembre 2017

Récit de deuil(s)

Deux sœurs dans une relecture de quelques chansons de Renaud et de bien d’autres. L’une raconte et l’autre vit sa vie de cadette en toile de fond. Tout les unit, Mitterrand président, le Hit-Parade, la Nationale 20, la chute du mur, Desproges … mais également les petits et grands copains, les amis, les amours. Je me sens proche d’elles et mon cœur bat à l’unisson. Isabelle Monnin me raconte une histoire qui pourrait être la mienne.
Mais, ce n’est pas mon histoire, c’est bien celle d’Isabelle Monnin qui va, au fil de ces pages magnifiques, évoquer ses joies et ses peines, sa relation très forte avec sa sœur de trois ans sa cadette.
"Nous sommes deux" dit-elle et c’est ainsi qu’elle présente ces deux vies parallèles qui se ressemblent et s’unissent au gré des événements politiques, familiaux, musicaux, littéraires, etc ... Et, il y a les deuils qui jalonnent une vie et laissent à jamais le cœur blessé. Parler de la perte est un sujet récurrent chez l’auteur.
Que restent-ils de nos amours ? « Avons-nous gagné quelque chose de ce que nous avons perdu ? » Le 33 tours qui tourne sur la platine et les souvenirs égrainés comme un chapelet. Renaud est le symbole des belles années, celles de l’insouciance et de la rébellion. Il a vieilli lui aussi, il a souffert, il a perdu le Mistral mais il reste dans le cœur d’Isabelle Monnin comme le symbole parfait de cette émotion indéfectible quand elle évoque sa sœur et le petit enfant, tous deux disparus à jamais.

Ce récit est émouvant et troublant. Bien-sûr il fait appel à nos propres souvenirs et à nos douleurs, à ces trous immenses dans les tablées du dimanche, à ces adieux inconcevables. J’ai perdu une sœur, peut-être suis-je alors plus sensible qu’un autre lecteur à ce texte fort et si juste sur le plan de l’émotion.