- EAN13
- 9782878440836
- ISBN
- 978-2-87844-083-6
- Éditeur
- Faton
- Date de publication
- 10/01/2007
- Collection
- FATON EDITIONS
- Nombre de pages
- 652
- Dimensions
- 32 x 24,2 x 6 cm
- Poids
- 4526 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 759.4
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Charles de la Fosse (1636-1716)
Le maître des Modernes
De Clémentine Gustin-Gomez
Préface de Marc Fumaroli
Faton
Faton Editions
Offres
Charles de La Fosse (1636-1716) a bénéficié durant sa longue vie de toutes les commandes royales. Le dôme des Invalides, la chapelle royale et le salon d’Apollon dans les Grands Appartements de Versailles sont les plus connues. Il a aussi peint de nombreux tableaux de chevalet pour des particuliers, visibles surtout dans les musées français et russes. Les archives ont permis de révéler qu’il fut avant tout le plus grand décorateur de son époque auquel les «nouveaux riches» et la famille royale faisaient appel. Ces décors sont malheureusement aujourd’hui détruits.
Sa longue vie lui permit d’être à la fois l’élève de Charles Le Brun et le protecteur de Watteau. Il a une place essentielle dans l’histoire de l’art car il a initié le changement du goût à la fin du XVIIe siècle. Influencé par les peintres vénitiens du XVIe siècle et surtout par Rubens, il adopta les principes du «colorisme» contre les «poussinistes» : avant tout le « plaisir des yeux» grâce aux couleurs chatoyantes et à la vibration de la lumière. Du peintre flamand, il mit à la mode la technique des trois crayons.
L’importance essentielle de cette transition entre le XVIIe et le XVIIIe siècle a été longtemps négligée. Le rôle de Charles de La Fosse comme l’initiateur de la peinture du XVIIIe siècle française, l’influence qu’il a exercé sur la génération suivante dont François Lemoine, sont aujourd’hui reconnus.
Dans le premier volume, consacré à la biographie et au style de Charles de La Fosse, l’auteur a tenté de saisir la culture visuelle de l’artiste pour comprendre l’évolution de sa longue carrière. Un rappel de la querelle du Coloris à l’Académie, à laquelle La Fosse semble avoir assisté en spectateur, a semblé indispensable pour que soit bien perçu le contexte théorique dans lequel il a évolué, lui qui a toujours été qualifié de «coloriste».
Le second volume constitue un catalogue raisonné des œuvres du peintre, et un répertoire aussi précis que possible des œuvres perdues établi grâce à la consultation des catalogues de vente du XVIIIe siècle et des sources anciennes.
De nombreuses œuvres inédites enrichissent aujourd’hui le corpus de l’artiste. Les amateurs ne peuvent être que surpris par la richesse de cet œuvre peint et dessiné et conquis par l’évolution de l’artiste qui annonce par bien des côtés la peinture française du XVIIIe siècle. Espérons que la découverte de cet artiste méconnu contribuera à mieux comprendre la peinture de la période entre Charles Le Brun et Watteau.
Sa longue vie lui permit d’être à la fois l’élève de Charles Le Brun et le protecteur de Watteau. Il a une place essentielle dans l’histoire de l’art car il a initié le changement du goût à la fin du XVIIe siècle. Influencé par les peintres vénitiens du XVIe siècle et surtout par Rubens, il adopta les principes du «colorisme» contre les «poussinistes» : avant tout le « plaisir des yeux» grâce aux couleurs chatoyantes et à la vibration de la lumière. Du peintre flamand, il mit à la mode la technique des trois crayons.
L’importance essentielle de cette transition entre le XVIIe et le XVIIIe siècle a été longtemps négligée. Le rôle de Charles de La Fosse comme l’initiateur de la peinture du XVIIIe siècle française, l’influence qu’il a exercé sur la génération suivante dont François Lemoine, sont aujourd’hui reconnus.
Dans le premier volume, consacré à la biographie et au style de Charles de La Fosse, l’auteur a tenté de saisir la culture visuelle de l’artiste pour comprendre l’évolution de sa longue carrière. Un rappel de la querelle du Coloris à l’Académie, à laquelle La Fosse semble avoir assisté en spectateur, a semblé indispensable pour que soit bien perçu le contexte théorique dans lequel il a évolué, lui qui a toujours été qualifié de «coloriste».
Le second volume constitue un catalogue raisonné des œuvres du peintre, et un répertoire aussi précis que possible des œuvres perdues établi grâce à la consultation des catalogues de vente du XVIIIe siècle et des sources anciennes.
De nombreuses œuvres inédites enrichissent aujourd’hui le corpus de l’artiste. Les amateurs ne peuvent être que surpris par la richesse de cet œuvre peint et dessiné et conquis par l’évolution de l’artiste qui annonce par bien des côtés la peinture française du XVIIIe siècle. Espérons que la découverte de cet artiste méconnu contribuera à mieux comprendre la peinture de la période entre Charles Le Brun et Watteau.
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
-
Montaigne et le Nouveau Monde, actes du colloque de Paris, 18-20 mai 1992Marc FumaroliÉd. InterUniversitaires
-
Oraison funèbre de Stanislas Leszczynski, roi de Pologne, duc de Lorraine &c, &c, le 12 juin 1766 prononcée en présence de monseigneur le DauphinJean Raymond de Boisgelin de CucéHéritage architectural