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Une vie en sursis
Combien coûte la vie d'un homme ? C'est la question que pose l'auteur à travers les yeux des principaux protagonistes de ce (premier) roman haletant. Skender et Max, ancien légionnaires qui se retrouvent par un hasard arrangé. Madame, riche veuve héritière adepte de la chasse à tous les gibiers, et la famille de Skender, que ce dernier réapprendra à connaitre et à aimer, malgré son passé trouble et son futur en sursis, dont ses proches ignorent tout. Au fil des pages et de la préparation d'un évènement qui changera leur vie à tous, se déroule un récit prenant et parfaitement maîtrisé.
Un été ici
Que se passe-t-il l'été pour un lycée loin des grandes métropoles ? Pas grand-chose à l'échelle du monde, mais tout à l'échelle d'une vie adolescente. Entre quête de soi et premières expériences, T. Veillon livre un premier roman très réussi, dans lequel toute une génération se retrouvera. Pour les autres, il mèle une analyse fine et juste du quotidien rural et estival, à travers un récit étrangement palpitant.
Coiffure et littérature
Avec ce roman surprenant et tragicomique, O. Lalo nous livre une véritable déclaration d'amour à la littérature et à la librairie.
Un (presque) quarantenaire vieux garçon, un librairie (pas si) acariâtre et un coiffeur aux doigts magiques composent ce salon itinérant, fourmillant d'hommages à ceux qui font et aiment les livres.
Trois femmes et un destin
A. Fonlupt conte avec beaucoup de talent la vie de trois générations de femmes originaires du Cap Vert. Au-delà du récit générationnel, c'est une véritable quête d'émancipation que nous livre l'auteur, sur un ton parfaitement juste. Un premier roman captivant à propos d'une jeune femme fidèle à ses origines, mais à la recherche d'elle-même et de ses passions.
Un pont et des vies
Il y a ce que tout le monde voit : un pont qui bientôt reliera l'île au continent ; et puis, gravitant autour, quelques vies bouleversées par cette arrivée inéluctable. Terrifiante aussi, tant ce changement va modifier l'équilibre fragile des ilotes, au premier rang desquels on découvre Léni, le narrateur, ouvrier dans un petit chantier de réparation navale, dont la pérennité est menacée.
Chacun des protagonistes a des raisons de se sentir menacé par la construction du pont, autour duquel le récit gravite. Entre la fidélité à ses valeurs, ses amis et sa famille, Léni hésite, et à travers lui c'est tout ce qui fait le sel de la vie insulaire que l'on découvre avec émerveillement et un rien de mélancolie.
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